Monuments en péril

Hej, c'est Esther ! Voilà le chapitre de océane, réécris pour zeina, avec l'aide de Tennouji (elle m'aidera pour écrire, et Océane aidera Zeina pour faire des dessins kawaii). Voilà c'est tout à part que le fil conducteur du tome 1 est fini (merci esther, et surtout, attention à la pirouette scénaristique : des liens entre plein de gens), et le chapitre de Jane sera posté d'ici peu !

À la capitale de l'Australie, Canberra, vivait une jeune fille en quête de liberté et d'aventure. Elle avait les cheveux bruns, toujours en queue de cheval, mais néanmoins très long. Ses yeux étaient noirs et perçants, et son teint légèrement hâlé. Elle s'était découvert une passion sans nom pour le surf, ce qui lui a valu son corps d'athlète. Malheureusement, son père n'aimait pas ce sport, et jugeait qu'il était futile et sans intérêt. Quant à sa mère, elle était morte alors qu'Océane n'avait que 5 ans. Elle était en train de surfer, et de nager jusqu'à la rive, mais une méduse boîte l'avait piquée et elle mouru de noyade. Elle était la fille d'un chef d'une des grandes puissances australiennes, et d'une ex championne de surf. Sa résidence était de loin la plus grande de la ville entière, avec une piscine, un immense jardin et plus de 500 m² habitables. En plus d'être une athlète de haut niveau, elle était relativement douée à la guitare, et surtout en terme de metal. Ses styles de prédilection étaient le metalcore et le heavy metal, et elle aurait beaucoup apprécié le fait de faire parti d'un groupe. Mais son plus grand rêve restait tout de même de faire un jour le tour du monde, afin de voir de nouveaux horizons, des paysages d'une beauté sans égale et des cultures toutes plus différentes les unes que les autres. Elle aimait la mode, mais achetait seulement se qui lui plaisait. Un autre de des passes temps, était de lire des piles entières de manga, et de regarder les animés si il y en avait.
Comme à son habitude, elle se levait aux aurores afin de profiter de sa énième journée en ville. Elle décidait, avant d'aller à la ville, de faire un détour par la plage, pour y surfer. Elle récupérait sa planche et s'élançait sur les grandes vagues azurées, qui étaient submergées d'écume et de bulles scintillantes. Les flots l'emportaient loin de la côte et de son "cocon", afin qu'Océane puisse goûter à la liberté. Après son moment de délivrance, la jeune surfeuse passait sa journée à trainer dans les magasins, pour y acheter quelques affaires en vogue. Son programme était ainsi quotidiennement.
Des étoiles dans les yeux, elle brossa ses longs cheveux qu'elle attacha, comme à son habitude, en queue de cheval. Elle mit un peu de baume à lèvres, remplaça sa mèche, puis se changea en tenue de ville. Océane enfila sa robe rouge, qui se trouvait être cintrée à la taille, et évasée jusqu'aux genoux. Avec ça, elle prenait son sac à main, rouge également, et enfilait ses talons compensés noirs. En dessous de sa superbe tenue, elle portait sa combinaison de surf, et avait dans son sac, la clef du local où se trouvait sa planche.
Une fois son escapade finie, Océane fit route en direction du centre de la ville. Elle comptait faire le tour de la capitale, en une seule journée. Elle passa tout d'abord dans les quartiers assez petits et pauvres, qu'elle regardait avec tristesse, puis en sortit plutôt rapidement. Elle passa dans une série de ruelle serrées et délabrées, pour finalement déboucher sur la galerie marchande. Les yeux emplis d'étoiles, elle s'y dirigea en sautillant, le coeur léger et pétillant. Elle trouva son bonheur dès la première boutique, avec un tee shirt noir avec un dragon à trois têtes rouge, tiré d'une série connue qu'elle adorait regarder. La demoiselle poursuivit ensuite sa route, vers un autre magasin, où elle trouva du verni rouge ainsi qu'un autre, bleu. Elle se dirigea ensuite vers une boutique de sac à main où elle y passa une bonne quinzaine de minutes avant de trouver la besace parfaite. Elle gambada dans les rues à la recherche de nouveautés, et celle-ci finit par trouver ce qu'elle désirait. Elle s'approcha d'une vitrine d'un magasin de mangas, où la jeune fille remarqua la suite de sa collection préférée et également d'autres BD japonaises. Océane y entra sans hésiter. Elle ressortit avec 2 sacs remplis de mangas puis continua sa route en se hâtant. Son regard fut par la suite attiré par un stand de glace à l'italienne, ou sans la moindre hésitation, elle choisit le parfum caramel nutella.
La demoiselle s'attarda devant les planches de surf tandis elle se surprit à en baver d'envie, mais ne voulant pas dépenser son argent de poche en une seule journée, elle y renonça. Elle ne put cependant pas résister lorsqu'elle passa devant le grand magasin de musique de la ville. Ses yeux pétillaient de désir à la vue de tout ces instruments plus beaux les uns que les autres. Le seul dont elle savait jouer était la guitare, ce fut donc ce qu'elle chercha en premier. Malgré tout, elle s'attarda sur les ocarinas, qui lui rappelaient un certain jeu vidéo très célèbre. Elle était en train de se balader dans la boutique, lorsqu'elle fut foudroyé de stupéfaction et de joie. Elle était là, la guitare dont elle rêvait depuis des années ! Sa couleur chêne était éclatante, les finitions se trouvaient être sublimes, tandis que le manche avait été réalisé avec beaucoup de finesse et d'adresse.
Elle était d'une marque reconnue et dite "parfaite" dans le monde entier. Sur elle, il lui restait son argent de poche et ses économies. Elle compta rapidement ce qu'il lui restait, et elle en avait assez pour se la payer. La demoiselle se dirigea vers la caisse, tendant l'argent au vendeur qui encaissa très vite. Il se dirigea vers son local, et récupera le même instrument, lui proposant de la livrer chez elle, ce qu'elle accepta immédiatement. Tout en saluant et remerciant le vendeur, la jeune fille abandonna le magasin, ainsi que la galerie marchande.
Sa monte sonna sur les coups de 17 heures, il fallait impérativement qu'elle soit rentrée avant 20 heures, mais cela ne l'inquiétait pas réellement. Océane commença tout de même à accélérer le pas, se dirigeant vers la place aux fontaines. Elle la nommait ainsi, car ici se trouvait une multitude de fontaines, chacune de tailles différentes. Autour de cet endroit déjà fort agréable, il y avait des fleurs colorées, scintillant sous l'effet de l'eau et des rayons du soleil, qui s'entrechoquaient dans une harmonie parfaite.
Océane s'allongea sur l'herbe, tandis qu'un vent doux qui passait par là lui caressait doucement le visage. Bercée par le bruit de l'eau qui coulait, ainsi que par cette douce bise d'été, ses yeux se fermèrent peu à peu, le sommeil prenant le dessus sur le reste.
Une balle lui arrive sur la tête, tirant la belle de sa rêverie. Un gamin s'approcha d'elle en s'excusant, mais celle-ci ne lui en tenu pas rigueur. Encore l'esprit dans les nuages, elle regarda l'heure.
« 19 heures 50, s'exclama-t-elle, j'ai pas pu dormir aussi longtemps, si ?! »
Elle récupera rapidement ses sacs qu'elle avait posée à côté d'elle, puis commença à courir en direction de sa demeure. Ses longues jambes faisaient des bonds incroyables, alors qu'elle devenait plus rouge que sa robe. Son souffle était irrégulier, et trop rapide, mais la jeunette devait vraiment ne pas être en retard. Elle devait voir quelqu'un, lui semblait-il. Plus qu'une grosse centaine de mètres, et elle serait arrivée. Elle se retrouva finalement à devoir escalader le portail qui était clos, et à grimper à sa fenêtre pour que son père ne se rende pas compte qu'elle avait passé la journée dehors.
Une fois enfin dans sa chambre, elle jeta ses sacs sur le lit, et s'éloigna de sa fenêtre, mais...
« Océane..? soupira une voix grave et déraillée »
Elle s'arrêta de marcher, lâchant au passage une injure.
« ... Oui père ? répondit-elle, sans se tourner vers lui
- Tu sais que je t'ai dit un million de fois de ne pas sortir dehors ! Ce n'est pas digne de ton rang ! »
Elle serra les poings, mais rétorqua assez violemment.
« Mon très cher père, vous devriez vous acheter une bonne paire de lunettes, car il en ainsi tout les jours.
- Je le sais parfaitement ! Mais tu dois cesser ses activités puériles !
- ...
- En plus, aujourd'hui, tu as un rendez vous très important, et il commence à 20 heures 30. Tu devrais te hâter.
- Et en quoi cela va-t-il consister..?
- Tu dois te préparer à être une épouse convenable. Et pour être une femme, il te faut un mari.
- Vous savez père, vous devriez améliorer votre humour, ça laisse un peu à désirer.
- Et toi tu devrais arrêter de tout prendre au second degré. Habille toi et prépare toi, il te reste 10 minutes.
- Pè..! »
Il sortit en claquant la porte, sans lui laisser finir sa phrase. Océane tomba à genoux : elle refusait de faire comme sa mère, et d'épouser quelqu'un de force ! Elle choisira celui qu'elle voudra, un point c'est tout. Mais bon, là, il faudra juste faire comprendre à son "prétendant" que ça ne va pas être possible, et que c'est fichu d'avance.
Elle saisit au vol une robe dans son placard, saumon, et assez longue, avec une ceinture en cuir noire. La demoiselle prit une paire de ses nouvelles paires de talons aiguilles noirs, ainsi que sa nouvelle pochette. Elle eut à peine le temps de se brosser les cheveux, que son père l'appella.
Elle souffla un bon coup, puis descendit rejoindre son père et son courtisan. Elle se présenta devant eux, alors que le jeune homme se mit à genoux devant Océane, lui saisissant sa main afin de la lui embrasser. Elle retira vite sa main, et l'essuya, déclarant qui lui avait bavé dessus. Son père lui fit les gros yeux, tandis que son prétendu prince charmant la scrutait, l'observant de haut en bas. Il semblait perplexe.
« Excuse moi, qu'es tu en train de regarder, l'interompit elle »
Il se tourna vers son père, une moue hésitante.
« Vous me l'aviez décrite plus belle que ça, je suis déçu.
- Comment ça ?! Qu'as tu osé dire ?! »
Elle lui cassa le nez avec son sac à main.
« C'est... C'est malin, tu me l'as taché avec ton sang ! Bravo, je vais devoir en racheter un ! cria-t-elle en jetant sa pochette par terre. »
Elle s'enfuit en courant dans sa chambre, hurlant que le prince était un imbécile. Son père s'excusa, et le raccompagna à la sortie, avant de lui aussi monter rejoindre sa fille.
Océane était en train de ranger ses affaires, encore énervée, mais se consola en apercevant la guitare dans le coin de sa chambre, car elle l'avait remontée au passage. Son père lui attrapa le bras, la tourna vers lui puis la gifla. Elle se libèra de son étreinte, lui sommant de la lâcher.
« Tu vas vite te calmer et retourner sur le droit chemin ! Est-ce clair ?
- Non ! As tu vu comment il m'a traité ? Il n'a eu que ce qu'il méritait !
- Océane, tu arrêtes de me répondre, ou je fais démolir ta cabane avec tes équipements de surf !
- Non ! Tu n'as pas le droit ! »
Elle saisit la guitare, et commença à partir en courant.
« De toute façon, j'aurais préféré mourir comme ta mère plutôt que de m'occuper de toi ! Tu es la pire des filles de l'univers, et tu ne seras jamais bonne à marier ! Je devrais plutôt te vendre, j'aurais des bénéfices au moins !
- Tu n'es qu'un monstre, un être sans coeur, je te déteste ! »
Sa guitare dans les bras, elle couru à travers toute la ville, pour arriver dans un jardin secret, derrière la place aux fontaines. Il y avait un grand seul pleureur, une mare d'un bleu rayonnant, et une herbe d'une verdure éclatante. C'était son refuge, là où elle allait tout le temps : quand elle avait une insomnie, quand elle se sentait comme "déchue", quand elle voulait se confesser, quand elle était triste. Ce soir la, le ciel était gris, il n'allait sûrement pas faire beau demain. Elle s'installait en pied de l'arbre, recroquevillée sur elle même, ne pouvant stopper ses pleurs incessants. Elle avait juste envie d'en finir, de partir loin, très loin...
Une musique vint la tirer de ses questionnements...
« Tududududu... Tududududu...
- Oui... Allô..? dit-elle entre deux sanglots
- C'est Yuura, ça va ? Tu pleurais ?
- Oui, mais bon, c'est rien... C'est quoi la mission ?
- Une organisation "vole" des monuments célèbres, vous devez découvrir comment et pourquoi !
- "Nous" ?
- Oui, vous. Tu vas faire équipe avec 4 autres filles venant des 4 coins du monde : Orient, New York, Tokyo et Suède ! Des questions ?
- Non non... Ça va aller...
- Allez.., Bonne chance et pas de bêtises ou de risques inutiles, hein ? »
Un sourire se dessina sur ses lèvres, à travers ses larmes.
« Oui. Promis ! »
Un billet sortir de la montre d'Océane. Elle l'observa plus attentivement, et vit marqué ceci :
Point de départ : Aéroport de Canberra, Australie.
Point d'arrivée : Aéroport de Londres, Angleterre.
Son avion découlait dans une demie heure, donc elle se hâta au lieu du décollage. Une fois à bord de l'avion, trop fatiguée, elle fermit ses yeux. Elle ne les réouvrit que à l'arrivée.
Océane couru pour descendre la première, hurlant et sautant de joie, et décida de visiter la ville avant leur rendez-vous.

Voilà, danke schön, und Tschüss !!!